© 7.2. LES NEO-IMPRESSIONNISTES FRANCAIS
- Marie-Ange Busellato
- 31 juil. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 avr.
Inspirés de Seurat
Paul Signac (1863-1935)
Il fut un des fondateurs (avec Seurat et Angrand) du Salon des Indépendants dont il sera ensuite le président (de 1908 à 1933). Il est le plus actif et fidèle continuateur de Seurat dont il prolonge la pensée en publiant en 1899 une étude intitulée De Delacroix au Néo-Impressionnisme, qui exercera une grande influence sur toute une génération d'artistes au début du XXème siècle (les fauves et les cubistes en particulier)

1885 – L'embranchement du bois Colombes

1887 – La plage de la ville – Collioure – France

(Hautes lumières dans les ocres et les ombres dans les bleus)
1891 – Concarneau – la pêche à la sardine

1899 – Port au soleil couchant (St Tropez)

1908 – Le grand canal (Venise)

1888 - Port en Bessin - Entrée du port

Jacob Camille Pissarro (1830 - 1903)
En 1885, Camille Pissarro fait la connaissance de Seurat et devient rapidement un adepte du « pointillisme ». Cette technique qui nécessite la réalisation de nombreux croquis préliminaires et de longues heures passées à l'atelier à appliquer la peinture est à l'opposé de celle qu'il utilisait précédemment.
L'adoption par Pissarro de cette méthode chagrine nombre de ses admirateurs à commencer par le marchand d'art Durand-Ruel qui a tant fait pour promouvoir les impressionnistes. Lui-même se posera rapidement des questions quant au bien fondé de son propre renoncement à
I'« Impressionnisme romantique » au profit d'un « Impressionnisme
scientifique » ; dès 1887, il déclare dans une lettre adressée à son fils Lucien :
« Je n'ai pas encore réussi à résoudre le problème du ton pur sans dureté, à déterminer ce que l'on peut faire pour conserver les qualités pointillistes de pureté et de simplicité sans renoncer à tout ce qui fait l'ampleur, la souplesse, la liberté, la spontanéité et la fraîcheur d'expression des impressionnistes ». Dès 1890, il abandonnera la technique néo-impressionniste.

Louveciennes, 1869

Boulevard Montmartre la nuit - 1897

Maximilien LUCE (1858-1941)
Issu d'un milieu modeste proche des mouvements anarchistes, il possède une formation de graveur sur bois et commence comme ouvrier qualifié dans la presse, avant de s'orienter vers la peinture qu'il étudie à l'Académie Suisse.
Dès 1887, il expose des toiles néo-impressionnistes au Salon des indépendants. En 1889 et en 1892, il viendra à Bruxelles où il est invité à exposer au Salon des XX. Sur le trajet, il découvre les paysages industriels de la région de Charleroi qui lui inspireront de nombreuses toiles.
Autoportrait

Le quai Saint-Michel et Notre-Dame de Paris – 1901

La Seine à Herblay – 1890

Aciéries à Charleroi

Hauts-fourneaux à Charleroi

Henri-Edmond CROSS (1856-1910)
De son vrai nom, Henri Edmond Delacroix marque une prédilection pour les scènes champêtres et mythologiques.
Sa facture « divisionniste » devient moins rigoureuse après un voyage en Italie en 1906.
Autoportrait

Les îles d'or – 1891/1892

Cyprès à Cagnes – 1910

Paysages

Autres peintres ayant fait partie du mouvement Néo-Impressionniste :
Charles ANGRAND (1856 - 1910)
Léo GAUSSON (1860 - 1944)
Louis HAYET (1864 - 1940)
Albert DUBOIS-PILLET (1846 - 1890)
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