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© 5.2. L'IMPRESSIONNISME - Auguste RENOIR (1841-1919)

Dernière mise à jour : 12 avr.


Un des protagonistes de l'histoire de l'impressionnisme, Renoir a développé un style très personnel, mouvant, lumineux et enveloppant qui lui permettra d'intégrer à ses paysages de grandes figures qu'il ne se décidera jamais (contrairement à Monet) à abandonner complètement.



Il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Charles Gleyre, puis dans son atelier privé où seront formés certains de ceux qui deviendront les peintres impressionnistes comme Alfred Sisley, Claude Monet, Frédéric Bazille, Ludovic-Napoléon Lepic, James Abbott...


Auguste Renoir, Autoportrait, 1876



Auguste Renoir, Autoportrait, 1910


Odalisque ou femme d'Alger – 1870


Chemin montant dans les hautes herbes – 1874/75

(Couleurs plus violentes, plus acides)


La loge – 1874

(Commence à s'intéresser à la lumière)


La balançoire - 1876



Le moulin de la galette - 1876


Au cours de l'été 1869, il ne manque pas l'occasion de profiter de la maison que loue Claude Monet à Bougival et ira peindre avec lui à la Grenouillère une série de toiles qui sont considérées comme faisant partie des premières productions de la peinture Impressionniste.


La Grenouillère – 1869



Près du lac – 1879

(Toutes les couleurs complémentaires sont représentées – assez acides)

Le déjeuner des canotiers – 1881


Deux jeunes filles en noir – 1880

(il tient compte de la réverbération de la lumière sur les tissus - bleus)



Danse à Bougival – 1883



Palais des doges à Venise - 1881




Renoir après l'impressionnisme (1883-1890)


De 1883 à 1890 c'est le retour à Ingres (également appelée "période aigre" à cause des figures linéaires qui peuplent les peintures de Renoir, comme beaucoup d'impressionnistes, Renoir semble commencer à douter. Son style évolue alors vers une conception plus classique où les figures se détachent "linéairement" du "fond".


Bouquet de roses – 1890


Jeune fille se baignant – 1888


Ensuite il y a la période nacrée de 1890 à 1903 où il délaisse progressivement les contraintes picturales qui le poussent à retourner vers ses premières amours.

Lumière vibrante qui "brouille" les structures, s'accroche aux formes et accentue la plénitude des chairs.


Etude du torse – 1895

(effets de soleil)



Gabrielle à la rose – 1911

(évoque pastels du 18ème s)


La baigneuse assise – 1914

Les dernières années à Cagnes de 1903 à 1919, il est atteint de polyarthrite à la suite d'une chute de vélo au cours de laquelle il se casse le bras pour la deuxième fois. Cela le gêne dans son travail, aussi décide-t-il de se retirer dans le Midi, à Cagnes. Il peint avec grande difficulté, sa main ne pouvant plus se saisir des pinceaux. Il doit avoir recours à des membres de son entourage pour les lui fixer aux doigts. Sa production demeure cependant importante.


Sculptures


A la fin de sa vie, il s'est de plus adonné à la sculpture avec l'aide d'un jeune élève du sculpteur Maillol, Richard Guino.


Vénus victorieuse - 1914




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