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Photo du rédacteurMarie-Ange Busellato

© 9.2. LE FAUVISME - de VLAMINCK & DERAIN


Maurice de Vlaminck(1876-1958)



André Derain (1880-1954)



Le duo rebelle des fauves de l'école de Chatou, Maurice de Vlaminck et André Derain.


Ils se sont rencontrés en 1900 par hasard suite à un accident de chemin de fer et ont commencé à peindre ensemble à Chatou.




ANDRE DERAIN (1880-1954)





André Derain est un peintre, illustrateur et sculpteur français, et un des fondateurs du mouvement fauviste, dont il s'éloignera plus tard.


Il reste encore un peintre controversé : très célèbre de son vivant, il fut plus tard critiqué pour son retour à des formes picturales considérées comme "traditionnelles".


1904 – Les bords de la Seine


En 1905 il peint à Collioure où séjourne Matisse.

La même année le marchand Ambroise Vollard le prend sous contrat et l'envoie peindre à Londres comme il l'avait fait avec Monet.


1905 - Le port de Collioure



1905 – La montagne de Collioure



L'âge d'or


Il étudie le contraste des couleurs – Technique des Fauves (les aplats).

(En peinture, un aplat désigne une surface de couleur uniforme).


Buste de femme



(Construction picturale du volume par la couleur).


1906 – L'Estaque (influencé par Gauguin - très dynamique - et en même temps est influencé par son ami De Vlaminck.



1906 – Le pont de Westminster



1907 - Paysage de Cassis



1906 – Blackfirst – Quai de la Tamise



1907 - Les baigneuses


Il utilise aussi la xylographie (Ébats de femme – Femme à la fleur)


La xylographie est la gravure sur bois, une estampe réalisée par cette technique.

(cfr Les xylographies de Dürer).

Protagoniste et instigateur du grand essor de la Renaissance européenne, Albrecht Dürer (Nuremberg, 1471-1528) excelle dans le domaine de la gravure et de l'illustration de textes ==) cfr les incunables




 

Un incunable (du latin incunabulum, « berceau », à comprendre comme « enfance de l'imprimerie ») est un livre imprimé entre le début de l'imprimerie occidentale (Gutenberg) vers 1440-50 jusqu'à la fin du premier siècle de la typographie en 1500.

 

La mise en page d’un incunable reprend celle des livres manuscrits codex.

Les cahiers du livre sont formés de feuilles pliées et reliées ensemble par un fil en nerf de bœuf ou en parchemin roulé et cousus à l'arrière.


A la différence des codex, les enluminures sont très souvent remplacées par des illustrations gravées sur bois et reproduites en xylographie et pour certaines coloriées à la main.

Pour les incunables les plus précieux, réservés aux notables les plus fortunés, les illustrations et lettrines seront réalisées par un miniaturiste, l’imprimeur laisse alors un blanc dans la page.


Portrait de Matisse



Le Vieil Arbre



Bateaux à Collioure



Le pont de Charing Cross




Maurice de Vlaminck (1876-1958)



Maurice de Vlaminck est un peintre du courant fauviste et cubiste.

Personnage haut en couleurs comme sa peinture, autodidacte, anarchiste, écrivain, journaliste, musicien de fanfare, coureur cycliste, rameur de compétition, sa vocation de peintre lui vient en 1901 après avoir vu une exposition de Van Gogh.

Il dit : « tout ce que je voulais faire... c'est Van Gogh qui l'a fait ».

Né dans un milieu populaire, Vlaminck est un autodidacte, qui refuse de se former en copiant dans les musées afin de ne pas perdre ou affadir son inspiration. Grand admirateur de Van Gogh, que son ami André Derain lui a fait découvrir, il s'en inspire fréquemment dans ses toiles, en utilisant une couleur très pure « sortie du tube » et par des effets de tourbillon.


La partie de campagne à Bougival datée de 1905, en est un exemple frappant. Négligeant un peu les recherches de composition, il s'intéresse plus aux qualités spatiales et affectives de la couleur.




Vlaminck est l'un des peintres qui font scandale lors du salon d'automne de 1905, dit « La cage aux fauves », avec Henri Matisse, André Derain, Raoul Dufy...

Vlaminck passe de l'impressionnisme au fauvisme, plus rebelle, plus débridé.

Il est surtout lui-même, unique au cours des longues années de sa vie de peintre.

La forte personnalité de Maurice de Vlaminck se traduit clairement, par sa fougue et sa robustesse, dans une peinture à la pâte grasse, généreuse, et aux touches larges et sûres.

1902 – Les bords de la Seine à Nanterre



1903/04 – Intérieur de cuisine



1904 – Nature morte aux fruits



1904 – Les jardins à Chatou



1904 – Le pont de Chatou



Il est inspiré par V.Gogh mais aussi par Gauguin (Oranges s'opposent au bleus)


1906 - Paysages aux arbres rouges



Il sera influencé en 1907 par Cézanne après une expo rétrospective de l'artiste.


1923 - Gare d'Auvers-s-Oise

(cfr. Edward Hopper)




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