Le terme « Post-impressionnisme » est utilisé pour désigner les tendances qui se développent à la fin du XIXème siècle sur les bases établies par l'impressionnisme.
En effet, à partir du milieu des années quatre-vingt, on constate qu'un certain nombre d'artistes commencent à évoluer au départ de l'Impressionnisme en cherchant à réagir contre ce qu'ils considèrent être les faiblesses du style.
Au niveau de la forme, certains s'élèvent contre le "brouillard impressionniste" de structure et de densité résultant de la technique impressionniste de transcription immédiate des phénomènes optiques associés à l'action superficielle de la lumière sur les choses.
Les recherches de Cézanne, le « linéarisme » en pointillé de Seurat, le «cloisonnisme » de Gauguin, par exemple, s'inscrivent dans le cadre de cette réaction formelle.
D'autres courants réagissent au niveau du contenu, contre le fait que l'impressionnisme ait évacué du tableau tout contenu autre que visuel : les tableaux impressionnistes n'ont pas de contenu narratif , ils n'ont pas de contenus subjectif ou expressif, ils n'ont pas de contenus symbolique ou idéologique. Le symbolisme de Gauguin, le « pré-expressionnisme » de van Gogh, Lautrec ou Munch réagiront contre l'objectivité impressionniste.
Par ailleurs, l'impressionnisme exercera une influence décisive sur l'évolution de la sculpture (Rodin) et sur la photographie à la fin du XIXème siècle.
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