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© 3.3. LE ROMANTISME en Hollande, Allemagne & Espagne

Dernière mise à jour : 9 avr.


EN HOLLANDE

Hobbema MEINDERT (1638 - 1709)


Hobbema Meindert peint plus de trente paysages de "cascades", basé sur des dessins qu'il a fait dans l'Est des Pays-Bas.


1659 – Le moulin




1664 - Les moulins - Petit Palais, Musée des Beaux Arts de la Ville de Paris




EN ALLEMAGNE

Caspar David FRIEDRICH (1774 - 1840)




Etudie la peinture à l'Académie de Copenhague de 1794 à 1798 avant de s'installer à Dresde. Dépasse la culture traditionnelle allemande de la peinture de paysages "védutistes*" du 18ème. Son inspiration est religieuse, mise en scène « symboliste ».    Il peint les paysages de l'âme.


* Une veduta (de l'italien qui signifie vue), au pluriel vedute, est une peinture très détaillée, en général de grand format d'un paysage urbain ou d'autres panoramas.

1818-19 - Chalk Cliffs on Rugen



1835 - Riesengebirge



1817-1818 - Le Voyageur contemplant une mer de nuages



1823/1824 - La mer de glace




Philipp Otto RUNGE (1777-1810)



Etudie également à l'Académie de Copenhague de 1799 à 1801 puis s'installe à Dresde puis à Hambourg.


Dans son œuvre on retrouve un univers où la matérialité des choses et la lumière immatérielle ne sont que deux niveaux d'une unité spirituelle omniprésente. Il intègre dans ses compositions les contenus symboliques de la mystique protestante du Baroque.


L'analyse des couleurs spectrales est la base "scientifique" de sa métaphysique de la lumière








Friedrich Johann OVERBECK (1789-1869)


(Ces allemands vont à Rome et peignent à la manière de Raphaël).


Fresque (peinture sur enduit frais) avec des pigments dilués à l'eau.


Le savoir est disponible pour tout le monde (au temps de la révolution française).

L'Etat achète le savoir qu'il distribue au monde (pas de brevets à l'époque).


Le portrait est un droit réservé à une élite, ensuite c'est la photo qui prend le relais.


" François ARAGO" invente la photographie à l'époque.

Les deux phénomènes nécessaires à l'obtention d'images photographiques étaient pour certains connus depuis longtemps. Depuis Aristote, on savait mettre la réalité en boîte : il suffit de percer un « petit trou » (sténopé) dans une chambre noire (camera obscura) pour voir apparaître une image inversée dans le fond blanc de la boîte.


D'autre part, les alchimistes savaient que la lumière noircissait le chlorure d'argent. De son côté John Herschel en 1819 décrit les propriétés de l'hyposulfite de sodium qui deviendra le fixateur.


Joseph Nicéphore Niépce, un inventeur de Chalon-sur-Saône, associe ces trois procédés pour fixer des images (de qualité moyenne) sur des plaques d'étain recouvertes de bitume de Judée, sorte de goudron naturel qui possède la propriété de durcir à la lumière (1826 ou 1827) : la première photographie représente une aile de sa propriété à Saint-Loup-de-Varennes (Saône-et-Loire). Si on regarde bien cette image, on remarque son éclairage particulier. En effet, la pose a duré plusieurs heures. Le soleil a éclairé le mur de droite puis celui de gauche plus tard dans la journée.



Nicéphore meurt en 1833 et Louis Jacques Mandé Daguerre poursuit l'amélioration du procédé. En découvrant le principe du développement de l'image latente, Daguerre trouve le moyen de raccourcir le temps de pose à quelques dizaines de minutes. En 1839, il promeut son invention auprès du savant et député François Arago, qui lui accorde son soutien.


Ainsi, la date officielle de l'invention de la photographie est 1839, date à laquelle Arago présente à l'Académie des sciences l'« invention » de Daguerre, le daguerréotype, qui est en fait une amélioration de celle de Niépce. L'État français l'acquiert contre une rente viagère annuelle de 6 000 francs à Daguerre et de 4 000 francs à Isidore Niépce, le fils de Nicéphore, puis en fait « don au monde ».


Grâce au daguerréotype, on obtient des images après « seulement » une demi-heure de pose (lorsque le ciel est parfaitement dégagé). Cette lenteur pose quelques problèmes : les rues de Paris, même à une heure d'affluence apparaissent totalement vides. Mais qu'importe, la photographie était inventée !

Le premier résultat d'une expérience de Joseph Nicéphore Niépce

des frères Bisson (1814-1876 et 1826-1900) qui ont reçu une formation de peintre.

Ils immortalisent l'évènement (Italie offrant le mont Blanc à Napoléon).


Bisson frères. Ascension du Mont Blanc, 1863



Peintures de Friedrich Johann OVERBECK


1811-13 - Italia y Alemania



1810 - Portrait du peintre Franz Pforr




EN ESPAGNE

Francisco GOYA (1746-1828)





Autoportraits

En 1760 il entre à l'académie espagnole des Beaux Arts de San Fernando fondée en 1744.


En ses débuts en 1771, il reçoit ses premières commandes de portraits, ainsi que des cartons de tapisserie en 1775.


En 1789, il est nommé peintre de chambre du roi d'Espagne.

1777 – La jeune fille à l'ombrelle - peinture qui sert pour une tapisserie.


1779 – La marchande de vaisselle (toujours destinée à être tissée).

1798 – La maja desnuda


Ensuite la maja vestida (suite au scandale provoqué par la précédente).


1793 – 1808 – La maturité. Suite à une maladie qui le rend sourd, au cours de cette période il adopte des harmonies noires, grises, vertes et blanches en rupture avec la polychromie de la période précédente.

1808 – 1814 - La Révolte des espagnols contre la révolution française

---) Evolution vers les "reportages"

Il peint en 1814 des scènes de la révolution

(Le Romantisme et le Réalisme s'opposent avec grande vigueur)

Scène du 2 mai 1808



Scène du 3 mai 1808



1812 – 1814 - L'enterrement de la sardine


Le colosse

Sous un ciel étoilé, le géant assis de dos, la tête tournée vers le spectateur, semble posé sur un paysage de plaine dans lequel sont suggérés de minuscules bâtiments, arbres et humains.

Cette estampe est l’une des œuvres les plus sombres et les plus exceptionnelles de Francisco de Goya y Lucientes (1746-1828). L’artiste espagnol, qui aborde pour la première fois, vers 1771, l'estampe par le biais de la gravure à l’eau-forte, utilise ici, de manière magistrale, l’aquatinte en procédé unique pour cette planche énigmatique, restée sans titre et intitulée, suivant les catalogues, le Géant ou le Colosse



1819-1823 - Saturne dévorant ses enfants


Il peint en 1820 - 1823 – La Série des Asmodée (ou visions fatastiques)



Activité finale : En 1820, acquiert une maison sur les hauteurs de Madrid (la Quinta des Sordo) décorée de peintures monumentales dérivée des "Caprices"

---) expressionnisme.


Recueil de gravures :

1797 - Le sommeil de la raison engendre des monstres (dessin préparatoire) Plume et sépia, musée du Prado, Madrid




Autres titres d'oeuvres :

Il se soigne

Ils s'en vont par là

Bel exploit avec des morts

Les lits de la mort

La mort de Popeyo

Toréo fait une passe le dos tourné

En 1824, il s'exile en France

(lithographie - qui permet de produire des images en série)


1825 - La laitière de Bordeaux



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