Suite au refus de sa toile par le Jury du Salon de 1835, "Descente des vaches dans le Jura" et qui fut ridiculisée par la critique académique qui parlait de "Descente des vaches en enfer", Théodore Rousseau (1812-1867) renonce à exposer en public et séjourne de plus en plus à Barbizon.
Il peint le fourmillement de la nature dans sa complexité et peint directement sur le motif.
Les artistes séjournent à l'auberge de Ganne qui est un lieu particulier (une espèce de studio).
Il sera rapidement rejoint par de nombreux autres artistes qui viennent y habiter à ou qui y séjournent de temps à autre.
Photos personnelles lors de ma visite à Barbizon :
Auberge de Ganne - actuellement
Anciennement
La forêt de Fontainebleau, étonnant répertoire géographique et sylvestre compose un parfait manuel du paysagiste avec ses accidents de terrain, ses rochers, ses mares, ses étendues sablonneuses, sa végétation diverse.
Il ne s'agit pas d'une école, avec un style définissable, mais plutôt une nouvelle approche du paysage fondée sur l'étude directe de la nature.
La bourgeoisie marquait sa toute puissance entre 1830 et 1870, les peintres de Barbizon cherchèrent à s'épanouir et à trouver une nouvelle identité au risque d'être rejetés et dans des conditions de vie difficiles, ils voulurent peindre ce qui leur plaisait et s'attaquèrent aux paysages, art non encore reconnu.
Ces peintres sont à la base d'un style de vie.
(La peinture en tube est créée grâce à ces peintres qui vont dans la nature).
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