Théodore GERICAULT (1791-1824)
Il a une vive admiration pour Pierre-Paul Rubens (1577-1640) dans le style duquel il représente les chevaux et écuyers du cirque Franconi.
1812 – Officier chasseur de la garde impériale chargeant (Louvre)
Tête de bouledogue – Vers 1812
1814 – Cuirassé quittant le feu (1ère toile romantique)
De 1816 à 1817 – Séjour italien et copies de Michel Ange – Raphaël.
1817 - Course de chevaux libres à Rome
Le trio érotique, 1816-1817
1818 – Esquisse du Radeau de la méduse
(Considéré comme une protestation contre l'incurie du gouvernement et la souffrance humaine ▶︎ succès mitigé au "salon")
1819 – Radeau de la méduse
1820 à 1821 – Séjour en Grande-Bretagne où il s'intéresse à l'art de Bonington et de Constable à partir duquel il développe une nouvelle conception de l'espace.
1820 - The White Horse Tavern
1821 - Le derby d'Epsom
1822 – 1824 - Retour à Paris suite à une chute de cheval ▶︎ il décèdera.
Avant, il montrera l'assimilation de la leçon des paysagistes anglais.
Série des Monomanies (réalistes et hallucinantes) qui dépeint la "physionomie de la démence".
Eugène DELACROIX (1798-1863)
Considéré comme le chef de file de l'école romantique française.
Baudelaire dira de lui qu'il est « Le dernier des Renaissants et le premier des Modernes ».
En 1816, il rencontre Géricault dans l'atelier du néo-classique Pierre-Narcisse Guérin (Paris, 13 mai 1774 - Rome, 6 juillet 1833). Sans en renier l'enseignement il s'inspire des peintres de la Renaissance italienne (Raphaël, le Guerchin, Michel-Ange), vers les maîtres du mouvement et de la couleur et surtout le "baroque" Rubens dont il put voir le cycle de 24 peintures glorifiant Marie de Médicis présentées au palais du Luxembourg, dont ci-dessous deux représentations :
Henri IV reçoit le portrait de Marie de Médicis Elément 2 sur 24 - Louvre
Portrait de Marie de Médicis en Bellone - Elément 24 sur 24 - Louvre
1827 - La femme au perroquet
1825 - La femme aux bas blancs
Il est transporté d'admiration pour le Radeau de la méduse de Géricault et crée la Barque de Dante en 1822.
En 1824, il découvre les tableaux de John CONSTABLE (1776-1837). Séjourne à Londres et dans la campagne avoisinante en 1825 - est inspiré par Turner, Constable, Thomas Lawrence.
Le Romantisme de Delacroix culmine dans la période entre ce voyage en Angleterre et celui en Afrique du Nord en 1832.
En 1827-28 – La mort de Sardanapale (œuvre paroxysmique)
En 1832-1833 – Voyage au Maroc où il découvre l'Orient.
Aussi découverte de l'Espagne à travers Francisco GOYA (1746-1826), les marbres des Romains et Grecs, étudie les rapports des couleurs sous les lumières d'Afrique du Nord.
A son retour à Paris, il étudie les théories du physicien Eugène Chevreul concernant les contrastes colorés.
1834 - Les Femmes d'Alger dans leur appartement
En 1840 - La maturité avec "La prise de Constantinople par les croisés"
De 1849 à 1863 ▶︎ La gloire.
Il renoue avec la tradition de Nicolas Poussin (Andelys, 15 juin 1594 - Rome, 19 novembre 1665) peintre français et Paul Véronèse, (né en 1528 à Vérone et mort le 19 avril 1588 à Venise), peintre italien, au jardin des Plantes (zoo) avec le sculpteur Antoine Louis Barye (1795-1875)
1850-1851 – La galerie d'Apollon au Louvre
1850-1861 – La chapelle des Saints Anges (Eglise St. Sulpice)
Théodore Chasseriau (1819-1856)
Il entre à 12 ans dans l'atelier de Jean Auguste Dominique Ingres (1780 - 1867 Paris) et sera sous son influence toute sa vie.
Au fil du temps, il s'inspire cependant de la peinture romantique.
▶︎ Couleurs plus animées et plus contrastées que Delacroix.
1853 - The Tepidarium - Musée d'Orsay, Paris
Georges MICHEL (1763-1843)
Georges Michel, surnommé Michel de Montmartre, est un peintre paysagiste français.
Il est né le 12 janvier 1763, Paris, France - Décédé le 8 juin 1843
Paysage en bord de mer - Lille, Palais des Beaux-Arts
Théodore Jean-Antoine GUDIN(1802-1880)
Gudin est le premier peintre à avoir été nommé peintre officiel de la marine en 1830.
Combat d'un vaisseau français et de deux galères barbaresques
Léopold ROBERT (1794-1835)
1830 - Femme napolitaine pleurant sur les débris de sa maison détruite par un tremblement de terre - Musée Condé (Château de Chantilly) -
Très instructif et agréable à lire.