Giacomo BALLA (1871-1958)
Giacomo Balla est un peintre italien (Né à Turin le 18 juillet 1871- Mort à Rome le 1er mars 1958).
En 1909, il adhère au mouvement futuriste italien créé par le poète Filippo Tommaso Marinetti.
Il s'intéresse tout particulièrement au dynamisme de la couleur et de la lumière.
Fillette courant sur un balcon (1912) représente l'aboutissement de sa phase futuriste, avec une division de la couleur en taches isolées qui créent l'illusion du mouvement.
En 1915, il écrit avec le peintre Fortunato Depero un manifeste intitulé "Reconstruction futuriste de l'univers".
Après la guerre, il s'oriente vers le cinéma et le design.
1912 – Les mains du violoniste
1913 – Vitesse abstraite et rumeurs
1912 – Fillette courant sur un balcon
1914 – Mercure passant devant le soleil
1917 - Sculpture sans titre
Note : Sculptures chryséléphantines : Le terme chryséléphantine signifie qu'elle était composée à la fois d'or (Chrysos) et d'ivoire (éléphantine).
Luigi RUSSOLO (1885 – 1943)
Luigi Russolo est un peintre et compositeur italien né en 1885 à Portogruaro (Venise) et mort en 1947 à Cerro di Laveno.
C'est un des pères de la musique bruitiste.
Après une brève expérience musicale, il rencontre Umberto Boccioni et Filippo Marinetti et adhère au futurisme en signant le Manifeste des peintres futuristes (11 février 1910) et le Manifeste technique de la peinture futuriste (11 avril 1910).
Il participe aux expositions futuristes en traitant des thématiques liées à la ville, à la vie nocturne, à la vitesse, au travail, au portrait.
Son langage plastique est assez varié (voir ses tableaux réalisés entre 1910 et 1913 : Éclairs, Solidité du brouillard, Dynamique d'une automobile, Autoportrait futuriste, (Lignes-forces de la foudre).
1910 - Profumo
1912 – Solidité des nuages
1912/1913 – Le dynamisme dans l'automobile
1910 - Eclairs
1910 - Autoportrait futuriste
Gino SEVERINI (1883-1966)
Gino Severini (7 avril 1883 à Cortone – 26 février 1966 à Paris) est un peintre italien rattaché au mouvement futuriste.
Il a été influencé par le cubisme et a publié en 1921 un livre intitulé Du Cubisme au Classicisme.
Il s'intéresse à la chronophotographie (photographier le mouvement).
Il s'oppose au mimétisme de la peinture traditionnelle en décomposant les différentes étapes du mouvement, comme
1911 - La danseuse obsédante
Après 1920, il se consacre notamment à l'art sacré et à la mosaïque.
En 1922, il décore de fresques une pièce du Castello di Montegufoni à la demande d'Osbert Sitwell propriétaire des lieux.
1912 – Dynamique au bal Tabarin
1912 – La danseuse en bleu
1912 – Expansion de la lumière
Carlo CARRA (1881-1966)
Carro Carrà, né le 11 février 1881 près d'Alexandrie en Italie, mort le 13 avril 1966 à Milan, était un peintre italien.
Il était une figure majeure du futurisme, qui se développait en Italie au début du XXe siècle. En plus de ses nombreuses peintures, on compte parmi ses réalisations nombre de livres concernant l'art. Il a également enseigné à Milan.
À l'âge de 12 ans, il s'est mis à travailler en tant que décorateur mural. Entre 1899 et 1900, Carrà était à Paris et décorait des pavillons pour l'Exposition Universelle, où il s'est familiarisé avec l'art contemporain français. Il a passé six mois à Londres, où il était en contact avec des anarchistes italiens exilés. Il est retourné à Milan en 1901. En 1906, il a intégré l'Accademia di Brera où il suivit les cours de Cesare Tallone.
En 1910, il a signé, avec Boccioni, Russolo et Marinetti, le Manifeste des peintres futuristes et a entamé une période artistique, qui est celle que l'on connaît le mieux de lui, et qui a eu le plus d'influence.
1911 – Funérailles de l'Anarchiste Galli
1912 – Galerie de Milan
1912 – Femme et le balcon
1914 – Manifestation interventionniste
Cette œuvre est composée de papiers collés, gouache et encre sur un support en carton. Elle marque l'esprit futuriste par sa forme en hélice, son mouvement et l'usage d'informations extra-picturales (journaux).
Umberto BOCCIONI (1882-1916)
Umberto Boccioni (19 octobre 1882 - 16 août 1916) mort à 34 ans, est un artiste-peintre et sculpteur futuriste italien, né à Reggio de Calabre.
Une de ses peintures les plus célèbres est "La strada entra nella casa" (1911), (The noise of the street enters the house) au musée Sprengel d'Hanovre qui a représenté récemment une exposition sur le futurisme en 2001. autre Œuvre majeure : "La Città che sale" (la ville qui monte) « The City Rises », 1910.
Son œuvre, "L'Homme en mouvement", une sculpture en bronze, figure sur la pièce italienne de 20 centimes d'euro. Titre original : Forme uniche nella continuità dello spazio (Formes uniques dans la continuité de l'espace, « Unique Forms of Continuity in Space », 1913, bronze).
(Mort au combat – prôné par Marinetti)
1909 – Signora
1909 – Le matin (inspiré par le manifeste de Marinetti)
1910 – La lutte (tragique)
1911 – La ville monte (esquisse)
1911 - Le bruit de la rue pénètre dans la maison
1911 - Série d'Etats d'âmes
1913 - (Non figuratif) – Dynamisme d'un joueur de football
Expressionnisme
1911 – Les adieux
1911 – Ceux qui restent
1912 – Développement d'une bouteille dans la continuité de l'espace (sculpture)
1913 – Les formes uniques dans la continuité de l'espace (sculpture)
Antonio SANT'ELIA (1888-1916)
Antonio Sant'Elia est devenu constructeur par apprentissage et ouvrit un bureau de design à Milan en 1912. Très vite il s'intéresse au mouvement futuriste. Entre 1912 et 1914, influencé par les cités industrielles des États-Unis et par les architectes viennois Otto Wagner et Adolf Loos, il commença une série de dessins illustrant son projet de ville idéale moderne, la Città Nuova, qui incarnait pour lui le symbole d'une nouvelle ère.
1914 – Projet pour la cité nouvelle (anticipation – cfr. le Palais du Heysel)
Edifice monumental (cathédrale) à la gloire de l'industrie
Pier Luigi NERVI (1891-1979)
Pier Luigi Nervi, est un architecte et ingénieur italien né le 21 juin 1891 à Sondrio et mort le 9 janvier 1979 à Rome.
Ses inventions, notamment dans le domaine du béton armé, lui ont permis de résoudre de manière esthétique des valeurs architectoniques jusqu’alors insolubles.
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